OLIVIA DUROX

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Face à l’ère Trump-Musk, l’app HelloQuitteX pousse les utilisateurs de X à migrer vers d’autres réseaux | Les Echos

Entre chute de valorisation, concurrence croissante et pressions réglementaires, X semble entrer dans une période de turbulences qui pousse utilisateurs et institutions à envisager d’autres horizons numériques.

En effet, l’acquisition de X (anciennement Twitter) par Elon Musk et ses liens avec Donald Trump continuent de susciter des réactions. En réponse, le collectif français HelloQuitteX a été créé pour encourager et faciliter la migration des utilisateurs vers des alternatives comme Bluesky ou Mastodon. Ce lundi 20 janvier, jour symbolique de l’investiture de Donald Trump, le collectif appelle les utilisateurs français, notamment les institutions, les politiques et les médias, à quitter X, jugé désormais incompatible avec les valeurs démocratiques. Selon David Chavalarias, mathématicien au CNRS et instigateur du projet, beaucoup hésitent à partir de peur de perdre leur audience ou leurs sources d’information.

Pour simplifier ce départ, le collectif a développé une application qui permet aux utilisateurs de transférer leurs abonnés et abonnements vers d’autres réseaux sociaux. Environ 5.000 personnes et organisations se seraient inscrites en une semaine. Le collectif organise également un événement ce lundi soir pour marquer le lancement officiel, avec la participation de personnalités comme Thierry Breton, ancien commissaire européen.

Pendant ce temps, des alternatives comme Bluesky, fondé par l’ex-PDG de Twitter Jack Dorsey, ou Threads, développé par Meta, attirent de plus en plus d’utilisateurs. Threads a par exemple atteint 275 millions d’utilisateurs, avec un gain de 100 millions en six mois. Ces plateformes misent sur des interfaces et des fonctionnalités proches de X pour séduire les utilisateurs en quête de changement.

Cette initiative intervient alors que X est sous pression de la Commission européenne, qui a ouvert une enquête dans le cadre du règlement sur les services numériques (DSA), dénonçant des manquements en matière de modération et de transparence. Elon Musk est notamment soupçonné de manipuler les algorithmes de la plateforme pour favoriser des contenus d’extrême droite.

Par ailleurs, plusieurs personnalités et institutions françaises, comme la Mairie de Paris, l’Institut Pasteur et le journal Le Monde, ont déjà quitté X ces derniers mois. Cependant, le gouvernement français a indiqué que quitter le réseau social « n’est pas d’actualité ». Malgré cela, X souffre d’un désamour général : abandonné par les utilisateurs et les annonceurs, sa valorisation a chuté à 9,4 milliards de dollars en septembre 2024, soit une baisse de 80 % en deux ans. Le lancement de HelloQuitteX illustre ainsi un mouvement structuré face à une plateforme en déclin.

L’enquête contre X, un test de crédibilité majeur pour le règlement européen des réseaux sociaux

Le 18 décembre, la Commission européenne a annoncé l’ouverture de sa première enquête formelle dans le cadre du règlement sur les services numériques (DSA), ciblant X (anciennement Twitter). La plateforme est accusée de ne pas avoir suffisamment combattu les contenus illégaux, la désinformation et les discours de haine, malgré les rappels à l’ordre de Thierry Breton et les pressions de Bruxelles, exacerbées par les récents conflits internationaux.

L’enquête s’appuie sur des contributions de régulateurs nationaux, des constats de taux de retrait insuffisants et des études montrant que X affiche un taux élevé de désinformation. Bruxelles remet aussi en question la réduction drastique du nombre de modérateurs et le manque de transparence envers les chercheurs. Malgré des engagements affichés par X, l’enquête vise à évaluer ses efforts de conformité.

La procédure, qui pourrait aboutir à des sanctions financières allant jusqu’à 6 % du chiffre d’affaires mondial, marque une étape clé pour le DSA. Cependant, elle est juridiquement inédite et dépendra de la coordination avec les régulateurs nationaux, dont certains ne sont pas encore opérationnels. Le bras de fer promet d’être long, X affirmant vouloir défendre fermement la liberté d’expression.

Quitter X : « Il ne faut pas laisser le terrain à des idées que l’on conteste », estime le président de l’Arcom

Au lendemain du mouvement HelloQuitteX, marquant le départ de nombreux médias et utilisateurs français de X, Roch-Olivier Maistre, président de l’Arcom, s’est exprimé sur France Inter. Il considère légitime le débat autour de l’abandon de la plateforme mais préfère « rivaliser sur le terrain des idées » plutôt que de le quitter.

Il a souligné l’importance du DSA, qualifié de « texte de liberté », qui protège les valeurs européennes en exigeant des grandes plateformes qu’elles luttent contre les contenus illicites sans réguler directement les contenus. Pour lui, cette régulation européenne est une approche inédite, fidèle aux principes de liberté et de protection des citoyens.

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