Un Black Friday 2024 record porté par l’e-commerce et l’intelligence artificielle

Le Black Friday 2024 a franchi un cap historique aux États-Unis avec 10,8 milliards de dollars dépensés en ligne, selon Adobe Analytics. Ce chiffre représente une hausse de 10,2 % par rapport à 2023, confirmant la domination croissante du commerce en ligne sur cette journée autrefois associée aux achats en magasin.

La montée en puissance de l’intelligence artificielle

Une des grandes nouveautés de cette année est l’utilisation massive de l’intelligence artificielle pour optimiser les achats. Selon Adobe, le trafic vers les sites de vente généré par l’IA a augmenté de 1800 % comparé au Black Friday précédent. Les outils d’IA ont aidé les consommateurs à trouver les meilleures promotions, à naviguer efficacement entre les offres et à recevoir des recommandations personnalisées.

Le Black Friday marque une étape importante pour l’e-commerce, désormais incontournable dans les habitudes d’achat des Américains. L’essor de l’intelligence artificielle et la diversité des offres permettent aux consommateurs de profiter d’une expérience plus fluide et personnalisée. 

https://fr.themedialeader.com/108-milliards-de-dollars-depenses-en-ligne-pour-le-black-friday-aux-etats-unis

 Cet article soulève évidemment les enjeux de l’IA. En effet, on peut soulever plusieurs questions comme celle de la protection et de la transparence des données, celle de l’équité dans l’accès aux promotions (expérience inégale selon les algorithmes), l’impact sur la concurrence (petit/grand commerçant) mais aussi la question de l’éthique. 

 Cependant, je n’ai pas choisi cet article pour cette raison. En effet, bien que la question de la montée des IA soit au cœur de cet article et soit un enjeu essentiel dans notre société contemporaine, j’ai déjà eu l’occasion de les traiter dans mes précédentes veilles informationnelles.  Lorsque que j’ai lu cet article, ce qui m’a attiré fut le processus du “Black Friday”, qui quand on y pense se fonde sur des comportements sociologiques et économiques. 

Je trouve qu’il est intéressant d’analyser ce modèle de communication universelle qui réussi à traverser les frontières et à offrir un moment de véritable essor économique. En effet, j’ai pris plaisir à analyser le modèle du Black Friday pour mieux comprendre comment, ce modèle de communication, arrive à travers sa stratégie à ramener et fidéliser du public.  

Tous d’abord, il y a les stratégies marketing intensives. En période de Black Friday, les marques utilisent largement les réseaux sociaux, les newsletters et d’autres canaux numériques pour atteindre un public vaste, mais ciblé (selon l’enseigne). Avec ce modèle, on a aussi la création de liens émotionnels puisque l’on associe un événement à des offres limitées et des économies importantes. Cela suscitent un sentiment d’urgence et d’excitation au vu de la durée très courte de l’évènement (un vendredi voir une semaine pour certaines enseignes), renforçant ainsi la fidélité des clients. Enfin, le but de cet évènement est d’accroire la visibilité avec de grandes campagnes publicitaires et des annonces anticipés qui renforcent l’image de marque. 

https://www.hivenet.com/fr/post/how-black-friday-and-economics-shape-consumer-spending

https://media24.fr/2024/11/14/black-friday-2024-quel-impact-reel-pour-les-e-commercants

Ce que je trouve intéressant, plus généralement, c’est la diversité des moyens de communications. En effet, les formes de communications sont multiples, et à travers l’exemple du Black Friday, je soulève qu’il faut additionner ça avec des facteurs sociologiques et économiques. Je trouve que ce devoir en tant que communicant de devoir faire attention à plusieurs aspects de la vie rend ce corps de métier attrayant, mais aussi complexe. Il est important de comprendre les comportements, valeurs, et attentes des publics cibles pour permettre d’adapter les messages au contexte culturel et aux sensibilités locales. Cela aide à éviter les maladresses culturelles et à renforcer l’impact émotionnel. Les contraintes budgétaires, le pouvoir d’achat et les tendances du marché peuvent aussi influencer les stratégies de communication. Par exemple, en période de crise économique, le Black Friday marcherait moins, car il y aurait une réserve à dépenser même avec des offres.

En combinant ces dimensions, le communicant peut anticiper les besoins des consommateurs et optimiser l’engagement, tout en respectant les réalités sociales et économiques.

Lanaëlle FORET

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