L’ONG Reporters sans frontière (RSF) a déposé plainte en France contre X accusant la plateforme d’inactions délibérées face à une campagne de désinformation ciblant l’organisation. RSF reproche à X de ne pas avoir retiré une vidéo falsifiée, vue près de 500 000 fois, qui attribuait faussement à l’ONG une étude sur des prétendus penchants nazis de militaires ukrainiens.
Le problème étant que malgré une dizaine de signalements transmis via le mécanisme de modération prévu par le règlement européen sur les services numériques (DSA), la vidéo est restée en ligne. RSF, titulaire d’un compte premium sur X, dénonce une absence de réponse de la part du réseau social.
De plus, en parallèle de la plainte menée en France, RSF a soumis des preuves à la Commission européenne, qui a ouvert une enquête formelle contre X pour des manquements présumés en matière de modération et de transparence.
https://fr.themedialeader.com/reporters-sans-frontieres-poursuit-x-pour-fausses-informations
Les enjeux de la communication
J’ai choisi cet article, car il soulève des questions clés sur la responsabilité des plateformes dans la lutte contre la désinformation et la protection de l’image des organisations. En effet, dans notre ère numérique, on se rend compte de l’importance des réseaux sociaux et les organisations en sont les premières conscientes. Cet article, soulève un enjeu de la communication via les réseaux. En effet, leur rôle dans la diffusion de contenus trompeurs met en lumière un paradoxe : leur puissance en fait des outils incontournables, mais leur faible régulation fragilise la fiabilité des informations.
Aujourd’hui, j’ai décidé de choisir le domaine de la désinformation qui est, pour moi, un grand enjeu du monde de la communication moderne.
Je souhaite d’abord parler des « fakes news » qui ont le pouvoir d’éroder la confiance du public, ce qui fragilise les relations entre le public et les institutions, les plateformes numériques… En effet, à l’aide de mes recherches, j’ai pu noter que la désinformation exploite des émotions fortes, comme la peur et l’angoisse, pour se propager rapidement, aggravant l’anxiété des individus. Cela a pour conséquence de générer une confusion et une perte de confiance envers les institutions. De plus, j’ai pu voir que les « fakes news » exploitent souvent les tensions socioculturelles, renforçant préjugés et inégalités.
https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2020/09/15/impacts-desinformation
Avec cet article, cela soulève aussi la réactivité des plateformes contre ces phénomènes. En effet, l’une des solutions que l’on pourrait envisager pour lutter contre la désinformation serait le fait de responsabiliser les plateformes, en leur offrant des moyens pour augmenter leur réactivité, pour faciliter le signalement à l’utilisateur… Seulement, les plateformes ont encore du mal à lutter contre cette désinformation. On peut notamment prendre l’exemple de X (anciennement Twitter) qui est généralement au cœur de cette problématique. Par exemple, depuis l’attaque du Hamas sur Israël en 2023, X a été submergé par des fausses informations, incluant des images sorties de leur contexte et des vidéos truquées. Dans un article paru sur Échos, cette montée de la désinformation est attribuée à la réduction des équipes de modération après le rachat par Elon Musk. La certification payante (coche bleue) a amplifié le problème en rendant crédibles des comptes relayant des « fake news ».
Je trouve cela assez inquiétant et problématique, car cela montre l’inefficacité de certaines plateformes à lutter contre ce phénomène très problématique et en constante ascension. De plus, la donnée de confiance est un facteur majeur dans le domaine de la communication et les fake news posent un réel obstacle à la communication.
20/11
Lanaëlle FORET