Adoptée en 2022 par l’Union européenne et entrée en vigueur en août 2023, la DSA (Loi sur les services numériques) vise à transformer l’écosystème numérique en renforçant la sécurité des utilisateurs, en luttant contre les contenus illégaux et en instaurant une charte éthique commune à toutes les grandes plateformes en ligne. Cette législation s’attaque à plusieurs défis majeurs du monde numérique et met en lumière les enjeux actuels de la diffusion et de la communication.
En France, l’autorité indépendante chargée de veiller au respect de la DSA est l’Arcom. Après un an d’application, un premier bilan peut être établi, mais les résultats concrets se font encore attendre. Cette première année a surtout été marquée par une phase d’observation. Par exemple, lorsque Meta a désactivé CrowdTangle, un outil clé pour la transparence des contenus, la Commission européenne n’a pas sanctionné l’entreprise.
La véritable mise en œuvre de la DSA devrait se concrétiser en 2025, avec la possibilité de premières sanctions si les plateformes ne respectent pas leurs obligations.
https://www.blogdumoderateur.com/alan-walter-bilan-dsa
J’ai choisi cet article car il soulève d’importants enjeux liés à la DSA, notamment la protection des utilisateurs et la transparence des plateformes, qui sont essentiels dans le domaine de la communication.
La DSA met en place des actions pour garantir la sécurité des utilisateurs. Un aspect particulièrement appréciable est la protection des droits d’auteur, facilitant le signalement et le traitement des réclamations. Cela permet de limiter l’impact de certains contenus et assure une protection contre la désinformation, les contenus illégaux et les contenus inappropriés, qui sont de plus en plus problématiques dans notre société actuelle.
La transparence des plateformes est également cruciale pour instaurer un Internet de confiance. La DSA impose aux plateformes numériques de tenir des engagements envers les utilisateurs en fournissant des informations claires et précises sur leur fonctionnement. Elles doivent expliquer les critères de classement et de référencement des offres, détailler la nature et le fonctionnement des services proposés, et s’assurer que le traitement des réclamations implique un contact humain. De plus, les plateformes doivent être transparentes sur leurs algorithmes.
https://www.economie.gouv.fr/dgccrf/les-obligations-dinformation-des-plateformes-numeriques
En tant que future communicante, je considère que cet aspect est essentiel pour permettre aux nouveaux métiers du numérique, ainsi qu’aux utilisateurs, de se développer de manière sereine et responsable. Cet article est pertinent car il montre qu’à l’échelle nationale et européenne, des initiatives sont mises en place pour garantir une communication plus saine et plus responsable pour tous les acteurs. Pour nous, communicants, il est important de comprendre ces dispositifs afin de pouvoir travailler avec eux et proposer des contenus fiables et respectueux.
FORET Lanaëlle
15/10/24