Le Bearista de Starbucks : quand un produit viral déclenche le chaos

Starbucks a récemment lancé le « Bearista », une tasse en forme d’ourson qui a provoqué un véritable chaos lors de sa mise en vente. Ruptures de stocks, longues files d’attente dès l’aube, tensions entre clients et reventes à des prix très élevés : ce produit dérivé a créé un engouement disproportionné au Canada et aux États-Unis. Face aux critiques et  aux vidéos virales diffusées sur les réseaux sociaux, la marque a présenté des excuses et promis un réassort.

J’ai choisi cet article car il montre les comportements parfois choquants que peuvent avoir les consommateurs lorsqu’un produit devient viral. Attendre plusieurs heures dans le froid, se disputer, se battre ou participer à la spéculation en ligne pour une simple tasse révèle une consommation influencée par les réseaux sociaux. Cette situation illustre aussi la surconsommation : ce produit n’est pas un besoin, mais les individus veulent l’obtenir car il est rare et tendance

L’article soulève également une question importante : les marques profitent-elles de cet engouement ? Le texte met en doute la sincérité des excuses de Starbucks et suggère que la marque peut tirer avantage du buzz provoqué par ces scènes extrêmes. Aujourd’hui, même des vidéos de disputes peuvent servir de publicité gratuite. Cela pose un problème éthique : jusqu’où les entreprises peuvent-elles laisser se développer ce genre de situations pour gagner en visibilité ?

De plus, dans un monde où la surconsommation est devenue un réel problème, accentué par les réseaux sociaux, le fait que les marques jouent sur la rareté et la tendance de leurs produits n’arrange rien. Les consommateurs développent alors un sentiment d’urgence ou de « besoin » d’acheter, lié au phénomène de FOMO (fear of missing out). Comme le dit l’article L’influence des réseaux sociaux sur les comportements des consommateurs : « Les utilisateurs peuvent être incités à acheter des produits non seulement à cause de leur désir, mais aussi en raison de la peur de manquer quelque chose. Cela peut mener à des achats non réfléchis, sans véritable besoin, augmentant ainsi les dépenses inutiles. »

Cette actualité montre enfin comment certaines marques utilisent les dynamiques virales des réseaux sociaux pour faire parler d’elles, même lorsque cela repose sur des comportements excessifs. Elle met en évidence les limites entre communication, influence et manipulation.

Un commentaire

  1. Ces une bonne question que celle de créer le manque pour créer l’interet.
    comment une marque en créant de la rareté, créent-t-elles de la valeur.
    et comment, en répondant au doleances de son public elle améliore son capital sympathie.

    reste a savoir si les marques jouent volontairement sur le bad BUZZ.
    C’est une toute autre question

    Tes question et tes liens sont plutôt interessants.

Répondre à Laurent B Annuler

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *