Le sport féminin à l’écran : entre défis et progrès


Le 21 octobre 2024, L’Équipe a publié un article annonçant que les matchs d’Élite 1 féminin de rugby seront diffusés sur Canal+. Florian Grill, président de la Fédération française de rugby, justifie ce choix par l’importance d’accroître la visibilité du rugby féminin, surtout à l’approche de la Coupe du monde féminine en 2025. J’ai choisi cet article car, selon Businesscoot, les Français consomment énormément d’actualités sportives : la diffusion de la presse sportive en ligne a augmenté de 33 % entre 2019 et 2022.

Cela m’a donné envie d’en savoir plus sur la médiatisation des femmes dans le sport. En lisant cet article, deux questions me sont venues : pourquoi le temps d’antenne consacré au sport féminin reste-t-il limité, et quelles sont les évolutions positives, notamment grâce aux JO 2024 ?  

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Selon un article de La Gazette des Sports, la sous représentation des compétitions féminines dans les médias s’explique par des choix économiques et éditoriaux. Actuellement, seulement 18 % des diffusions sportives à la télévision sont réservées aux femmes. Les chaînes privilégient les sports masculins, qui génèrent une audience plus importante et sont plus rentables. Même si les coûts de diffusion des sports féminins sont généralement plus bas, la demande reste largement tournée vers les compétitions masculines, engendrant un déséquilibre dans la couverture médiatique. 

Malgré ces contraintes, il y a des avancées. L’article publié dans Stratégies explique que les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont marqué une étape historique en garantissant une parité parfaite entre athlètes hommes et femmes, mettant en lumière les efforts en faveur de l’égalité. Des médias comme France Télévisions, Eurosport et RMC se sont engagés vis-à-vis des Jeux Olympique de 2024 de maintenir une représentation paritaire de leurs journalistes et des consultants. Des figures comme Estelle Denis une journaliste et animatrice sportive arrivée sur le média L’Equipe en 2004 ont contribué à changer les mentalités, et des événements majeurs comme les matchs de l’équipe de France féminine de football ou le Tour de France féminin sont de plus en plus médiatisés.  

Il est donc clair que la médiatisation du sport féminin progresse, même si le chemin reste long pour une couverture équivalente à celle des hommes. Les initiatives visant à augmenter la visibilité de ces disciplines, comme celles portées par les fédérations et le ministère des Sports, vont dans le bon sens, et l’approche de grands événements comme la Coupe du monde féminine de rugby en 2025 pourrait encore accentuer cette dynamique. 

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