Repenser les étiquettes pour rendre hommage à ceux dont le travail reste dans l’ombre : les ouvriers invisibles.
Je me suis orienté sur cet article issu du site Creapills, rédigé par Luna De Smet, le 22 novembre 2024. L’article m’a intéressé pour plusieurs raisons. La première est qu’en étant sur mon feed LinkedIn, l’actualité est apparue comme publicité, je m’y suis alors rendu pour la lire. Deuxièmement, ce type de sujet est important. On l’a remarqué depuis maintenant quelques années, la fast-fashion fait travailler les Ouïghours dans des conditions atroces. Alors, si les marques qui ne le font pas peuvent faire des initiatives comme celle présentée dans l’article, je pense qu’il faut le mettre en avant.
Pour débuter, parlons de la mode qui est souvent perçue comme une industrie où l’on ne réfléchit pas à l’origine des produits que l’on achète. Pourtant, une initiative inédite a récemment été développée pour humaniser ce secteur, grâce à la marque : Los Angeles Apparel qui a décidé d’ajouter des portraits/biographies de ses ouvriers employés sur les étiquettes de ses vêtements.
Dans cet article, j’ai découvert deux thèmes importants :
– L’humanisation du processus de fabrication
– La communication éthique et responsable
L’humanisation du processus de fabrication
Le premier thème aborde l’initiative en elle-même. En effet, Los Angeles Apparel transforme les simples étiquettes de vêtements en un outil puissant de communication. Plutôt que de se limiter à des informations pratiques comme la taille ou les instructions de lavage, l’étiquette devient une partie de la vie quotidienne des employés. Chaque vêtement porte désormais l’image et la biographie d’un d’eux, qu’il soit couturier, superviseur ou autre. Grâce à cette approche, la marque rend son processus de fabrication plus humain et offre au consommateur la possibilité de découvrir les histoires personnelles de ceux qui ont participé à la création du produit.
Ces portraits, comme celui de Santos, « employé multi-talentueux » passionné de peinture et de modelage d’argile, ou de Diego, « expert en couture » amateur d’enchiladas et supporter des Dodgers, créent une connexion émotionnelle avec le consommateur. Chaque vêtement devient alors le reflet d’une anecdote individuelle, renforçant l’idée que chaque pièce est le résultat d’un travail collectif et humain. La communication visuelle via ces étiquettes permet de dépasser le simple côté commercial afin de créer une relation plus intime et transparente entre le produit et son origine, ce que certains clients recherchent, pour appuyer cela, voici une étude révèle que 73 % des consommateurs sont prêts à payer plus pour des produits garantissant une transparence totale, liée ici aux étiquettes par la communication visuelle.
La communication éthique et responsable
Le second thème développe l’aspect plus communicatif. Effectivement, cette initiative de Los Angeles Apparel va au-delà de l’humanisation, dans une optique de transparence et de responsabilité sociale. La marque se démarque dans une industrie textile souvent critiquée pour son manque de clarté et les conditions de travail parfois précaires (comme nous l’explique cet article), en proposant une vision plus claire de ses pratiques. Les étiquettes sont devenues un outil de communication éthique, où l’on valorise le travail des employés tout en mettant en avant la diversité culturelle et professionnelle qui existe au sein de l’entreprise. Cette transparence permet aussi de susciter une réflexion sur les pratiques des entreprises de mode. Elle incite le consommateur à s’interroger non seulement sur la provenance de ses produits, mais aussi sur les conditions de travail de ceux qui les fabriquent. En utilisant ces étiquettes, la communication rappelle que la mode ne se limite pas à un simple produit de consommation, mais à un ensemble de choix éthiques qui influence la perception de l’entreprise (décrit dans cet article).
En résumé, Los Angeles Apparel, en mettant l’accent sur l’humanisation de ses produits et en adoptant une communication éthique, dépasse le simple marketing : elle encourage à réfléchir sur notre façon de consommer la mode. La marque crée un lien émotionnel et transparent entre les consommateurs et les travailleurs en transformant les étiquettes en témoignages humains. Cette démarche encourage une consommation plus réfléchie, où l’importance accordée à l’individu et à la responsabilité sociale est centrale.
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