La démocratisation de l’utilisation de l’IA dans la communication est-elle une mauvaise chose ?

Le 14 novembre dernier, CapCom a relayé un article sur le département Loire-Atlantique testant l’IA dans ses campagnes de communication. En effet, le service communication du département a essayé l’IA « Midjourney » pour la création de deux images d’illustration pour leurs réseaux sociaux. La première consistait à faire vieillir les traits d’un jeune homme sur une photographie tandis que la deuxième consistait en la création de toute pièce de jeunes, colorés, en train de manger. Le service avoue aussi avoir eu besoin d’un certain temps et de nombreux prompts (une centaine environ) pour arriver à obtenir des illustrations abouties.

Source : CapCom https://www.cap-com.org/sites/default/files/styles/edito_image_full_native/public/2024-11/ialoiralt.png?itok=szXkv0f7

Mais si la démocratisation de l’Intelligence Artificielle dans le monde de la communication fait des heureux, certains professionnels ne voient pas les choses du même œil…

Ainsi, comme le dit Florent Vairet dans Les Echos, dès 2017, une étude d’Oxford prédisait la perte de plus de 20 millions d’emplois due à l’Intelligence Artificielle d’ici à 2030. Le secteur artistique et le graphisme s’inquiètent notamment de la généralisation de ces IA capables de copier, de s’inspirer d’œuvres existantes et de reproduire. Mais F. Vairet rappelle cependant que ces études ont jusque ici surtout été « alarmistes ». En effet, ces études qui prévoyaient la perte de millions d’emplois due à l’IA se sont pour lui « plantées ». Il explique cela par l’arrivée plutôt lente de l’IA sur le monde du travail. Il ne nie malgré tout pas que dans les années à venir de nombreuses tâches effectuées par des humains aujourd’hui pourront être automatisées par l’IA demain.

Avec l’IA, dans un scénario catastrophe, on peut très bien imaginer qu’un graphiste, un photographe, un journaliste ou un rédacteur se retrouvent sans emploi car inutiles, et remplacés par des outils boostés à l’Intelligence Artificielle.

Mais l’IA peut aussi être perçue comme un atout majeur positif pour les professionnels de la communication. Ainsi elle ouvre la porte à une plus grande créativité en photo, posters etc. Tout est possible ou presque avec l’IA. De nombreux outils comme Canva, la Suite Adobe ou même nos smartphones en sont désormais dotés ! Il devient ainsi possible de gagner du temps dans des recherches, d’avoir un point de vue externe sur un travail, d’étendre une photographie, d’en améliorer la qualité, de créer des images de toute pièce à partir d’une simple phrase et plus encore. C’est d’ailleurs ce que souligne cet article de Leïla MARCHAND dans Les Echos.

Pour conclure, l’IA a bel et bien des risques pour l’emploi et cela notamment sur les années à venir. Mais elle est aussi et surtout devenue un atout non négligeable pour tout professionnel de la com. Apprendre à l’utiliser au mieux est donc désormais important. Il s’agit aussi d’une certaine manière de vivre avec son temps et de savoir exploiter tous les outils à notre disposition.

Une réponse à “La démocratisation de l’utilisation de l’IA dans la communication est-elle une mauvaise chose ?”

  1. C’est intéressant tes recherches.
    en termes de média, on voit comment une revue spécialisée comme cap com.
    et un quotidien eco, comme Les Echos abordent la problématique de l’IA de manière très différente.

    Ta conclusion est un peu bateau, je me serais peut-être plutôt interrogé sur : comment les IA pourront être utilisées par les métiers de la com dans quelques années.

    Bref il y a de bonnes pistes. J’aurais cependant bien aimé que tu ai peut être une troisième sources différents des échos pour avoir un point de vue encore plus large.

    bref c’est plutôt bien, mais encore un peu perfectible

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