Les 19, 20 et 21 novembre dernier, s’est déroulé le Congrès de l’AMF, l’Association des Maires de France. A cette occasion de multiples débats ont été menés sur des thématiques toutes aussi variées les unes que les autres. Une de ces thématiques portait sur la communication avec pour titre « Communication locale : comment être entendu ». Durant ce débat, les questions furent nombreuses, abordant ainsi le sujet des réseaux sociaux, de l’IA, du journal territorial, de la fiabilité de l’information publique ou encore de la confiance du public dans les élus.
L’article de l’Agence CapCom, qui était par ailleurs présente sur le Congrès à travers Yves Charmont, délégué général de CapCom, souligne également l’utilisation du « Baromètre de la communication locale », qui analyse les nouveaux enjeux auxquelles elle peut être confrontée.
Le sujet peut ainsi ouvrir sur différents sujets. En effet, le climat actuel du vote du Projet de Loi de Finance (PLF) au Parlement implique désormais pour l’ensemble des Collectivités Territoriales la réduction de leurs budgets. Par cette réduction des budgets, il peut être très souvent tentant pour les élus d’amputer ces économies forcées sur le dos des services communication, jugés moins importants que les autres services. Ce débat avait donc pour but, par la même occasion, de prouver, en s’appuyant sur des données scientifiques, l’intérêt de la communication auprès des Maires de l’association.
Le maire de Prévost (Québec), Paul Germain, alors invité vedette, confirme lui aussi l’importance de la communication publique. En effet, il a présenté une campagne sur l’environnement lancée par sa commune dans l’optique de sensibiliser à ces sujets. L’ environnement est par ailleurs un enjeu croissant en communication publique et c’est ce que souligne Romain Patrux dans son article « Sensibiliser pour un engagement plus fort de nos concitoyens en faveur de l’environnement »
Enfin, les différents acteurs de ce débat rappellent l’importance de la communication, et cela, même en temps d’élections. Que ce soit pour les cabinets d’élus ou les services communication des institutions comme les Mairies, les Départements, les Régions ou même le gouvernement, la communication est primordiale, et cela tout au long de l’année. Mais en périodes électorales, les services communication des institutions ne doivent surtout pas influencer les élections en soutenant un candidat plus qu’un autre. Cette situation crée souvent un stress, un frein et une forme de blocage pour ces services. Au niveau national et mondial, de nombreux pays ont désormais recours à des agences de communication pour parvenir à leurs fins. L’article de Clément Desrumaux, « Réencastrer l’usage des agences de communication en période électorale » est un ainsi témoin de ce phénomène.
En conclusion, la communication publique reste et restera un élément primordial dans l’organisation des différentes institutions. Ne plus y avoir recours serait alors perdre un moyen de contact et de visibilité pour les citoyens.
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