Première article : Libérer la parole des femmes victimes de violences : une initiative essentielle en Ille-et-Vilaine

Première article : Libérer la parole des femmes victimes de violences : une initiative essentielle en Ille-et-Vilaine

Depuis le 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, le Département d’Ille-et-Vilaine diffuse une mini-série intitulée « Libérer la parole des femmes victimes de violences » sur son site Nous-Vous-Ille. À travers cette initiative, le département souhaite sensibiliser le grand public et rappeler l’importance de l’écoute, de la prévention et de l’accompagnement.
Lien : La mini série : libérer la parole des femmes victimes de violences | Nous-vous-ille

La série est décomposé en 3 podcast et met en avant le témoignage d’une femme, Fanny, victime de violences conjugales. Son récit retrace plusieurs années de violences psychologiques et physiques, le long cheminement vers la prise de conscience, et enfin l’importance du soutien social. Comme l’explique le court article ainsi que le podcast, ce type de témoignage permet de comprendre de l’intérieur les mécanismes d’emprise et la difficulté de porter plainte. Les deux autres podcast sont, eux, davantage axés sur la prise de parole des victimes et la prise en charge dans les différentes instances existantes au sein du département.

Cette actualité fait écho à la semaine “anti” VSS (Violences Sexistes et Sexuelles) organisée dans de nombreux établissements, dont le nôtre, et rappelle que la parole des victimes reste encore trop peu entendue. Pour rappel, à l’IUT, une photo regroupant les membres (étudiants et enseignants) de l’infocom a eu lieu ce jeudi 27 novembre 2025, ce qui a permis de sensibiliser un maximum d’étudiants. 

Selon l’Observatoire national des violences faites aux femmes, une victime sur six seulement dépose plainte, (Les Lettres de l’Observatoire national des violences faites aux femmes | Arrêtons les violences) ce que confirme également l’enquête VRS (Vécu et Ressenti en matière de Sécurité) de 2023 (Rapport d’enquête « Vécu et ressenti en matière de sécurité » 2023, victimation – délinquance et sentiment d’insécurité | Ministère de l’Intérieur). Ce manque de signalements justifie pleinement la diffusion de contenus publics qui informent, rassurent et orientent.

Comme le rappelle un récent article du site Vie-publique consacré aux violences intrafamiliales, les collectivités locales jouent aujourd’hui un rôle majeur dans la prévention et l’accompagnement, en complément des dispositifs nationaux comme le 3919 ou les Maisons de Confiance et de Protection des Familles (MCPF).
Lien : | vie-publique.fr

On retrouve cette même dynamique dans plusieurs actions locales : par exemple, l’association Solidarité Femmes et le réseau Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF) multiplient les campagnes de prévention et rappellent que la première étape pour sortir des violences est souvent “oser parler”. Comme l’indique le site de la FNSF, la parole des victimes est un outil fondamental pour lutter contre l’isolement, comprendre les mécanismes d’emprise et accéder à un accompagnement spécialisé.
Lien : Solidarité Femmes

Cette initiative du Département d’Ille-et-Vilaine montre enfin que les institutions publiques intègrent de plus en plus les formats numériques (mini-séries, podcasts, témoignages filmés…) dans leurs dispositifs de sensibilisation. Tout comme des campagnes nationales telles que #NeRienLaisserPasser ou #ToutesConcernées, ces nouveaux supports utilisent les codes des médias actuels pour toucher un public plus vaste, notamment les jeunes adultes.

Les violences faites aux femmes restent un sujet majeur : en 2024, 94 féminicides conjugaux ont été recensés en France.Statistiques 2024 | Féminicides France Ces chiffres, rappelés par le ministère de l’Intérieur, montrent que ce phénomène est loin d’être marginal et nécessite des actions de long terme. En donnant la parole à une victime et en mettant en avant l’accompagnement proposé par les travailleurs sociaux, les gendarmes référents et les associations spécialisées, cette mini-série contribue à rendre le sujet visible, compréhensible et surtout humain.

À travers cette production, le Département d’Ille-et-Vilaine rappelle que la lutte contre les violences passe par la sensibilisation, l’écoute et un soutien institutionnel constant. Et qu’au-delà des chiffres, ce sont des vies, des parcours et des reconstructions qui se jouent.

2 réflexions sur « Première article : Libérer la parole des femmes victimes de violences : une initiative essentielle en Ille-et-Vilaine »

  1. Bonjour,

    Je suis un peu partagé.

    Tu maitrises le principe de l’exercice :
    partir d’une actualité, et la compléter avec d’autres sources. Pour en faire un article qui donne des infos autour d’un thème (ici les VSS)
    et c’est bien, tu m’avais dit que tu souhaitais aborder le sujet : Ok de plus c’est un sujet important.

    mais

    Par contre tu es un peu à côté du sujet de l’exercice qui est « la veille autour de la communication et des médias ».
    Tu dis vers le milieu de ton article « …Cette initiative du Département d’Ille-et-Vilaine montre enfin que les institutions publiques intègrent de plus en plus les formats numériques(…) »
    Je pense que j’aurais préféré pour l’exercice que tu développes (par exemple) ce point la : comment les acteurs publics intègrent les formats numériques dans leur communication.

    Donc le principe est compris, mais tu es un peu hors sujet.

    1. Bonjour,
      Je viens de prendre de connaissance de votre commentaire.
      Tout d’abord merci, car cela fait plaisir d’avoir un retour sur son travail.

      Je comprends votre point de vu qui ne m’était pas venu en tête au premier abord cependant il est très intéressant.
      Si vous le souhaitez je peux recommencer et axé mon article sur l’intégration des formats numériques dans la communication des acteurs publics, comme vous me l’avez recommandé.

      Merci à vous et bonne fin de journée
      Emma

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