L’article de The Media Leader explique que pour augmenter l’impact de leur communication, les marques doivent adapter leurs campagnes à des niveaux locaux. En effet, cela révèle que, face à une grosse saturation publicitaire, l’hyperpersonnalisation devient une clé pour créer des messages plus pertinents pour les consommateurs. Cette stratégie repose donc sur l’utilisation de données géolocalisées et comportementales pour cibler plus précisément les audiences en fonction de leur localisation et de leurs préférences. Cela permet aussi de mettre à jour les campagnes en temps réel, pour ajuster les offres en fonction des stocks disponibles, par exemple. La communication multilocale permet donc de créer des liens plus forts avec les consommateurs.
J’ai choisi de présenter cet article, car je ne savais pas vraiment ce qu’était la communication multilocale. L’article m’a permis de comprendre qu’il s’agit d’une forme de publicité qui adapte les campagnes pour chaque point de vente en fonction de ses spécificités locales tout en gardant une cohérence nationale de base. Avant de lire, je me suis aussi demandé comment il était possible de personnaliser autant de messages publicitaires quand la cible de consommateurs est vaste, surtout lorsqu’il s’agit de grandes marques. Cet article m’a donc beaucoup appris, notamment sur l’importance de l’hyperpersonnalisation, et ça m’a aussi permis de me rendre compte de certains enjeux de la communication actuelle. J’ai trouvé intéressant de voir comment cela impacte directement le secteur de mes études, la communication.
3 thèmes se dégagent de l’article:
Comment la communication multilocale peut-elle être efficace sans perdre l’identité de la marque ? L’article de Local Marketing explique comment allier la communication locale et nationale grâce à une stratégie de marketing multi-local. Cela explique donc que, pour qu’une communication multilocale soit efficace, il faut définir des zones de communication précises pour chaque point de vente, en gardant l’image de base cohérente à l’échelle nationale. La communication doit être bien organisée, avec des messages clairs et des ressources partagées pour tous les partenaires. En utilisant des canaux en ligne et hors ligne, on peut personnaliser les messages en respectant l’identité de la marque (comme la charte graphique, le ton de la communication et les valeurs). Ça permet de trouver un bon équilibre entre la personnalisation locale et la cohérence nationale, sans perdre l’identité de la marque.
Quels sont les principaux obstacles techniques et organisationnels pour mettre en place l’hyperpersonnalisation à grande échelle ? Bien que l’hyperpersonnalisation offre une expérience client ultra adaptée, elle comprend deux obstacles importants que l’article de Thinkmarket met en avant. D’une part, beaucoup d’entreprises ont du mal à gérer et utiliser les données correctement. En fait, 65 % d’entre elles voient cela comme un problème. De plus, la structure interne de l’entreprise est aussi souvent un obstacle. L’article montre que 91 % des entreprises peinent à s’adapter pour mieux utiliser les données. La collecte de données est en fait compliquée à cause des soucis de confidentialité des clients et des règles strictes comme le RGPD. Une mauvaise gestion de l’hyperpersonnalisation peut donner l’impression aux consommateurs d’être surveillés et donner un sentiment d’intrusion, ce qui peut évidemment nuire à la relation avec les consommateurs.
À force de personnaliser les messages publicitaires, les marques ne risquent-elles pas de lasser les consommateurs? L’article des Échos indique que les consommateurs risquent de se lasser de l’hyperpersonnalisation des messages publicitaires parce qu’une trop grande quantité peut donner l’impression d’être constamment surveillée. Quand les marques envoient trop de messages ou font des recommandations trop ciblées basées sur leurs données personnelles, cela peut devenir assez envahissant. Au lieu d’améliorer l’expérience des consommateurs, cela peut donner un sentiment de surcharge d’informations, ce qui finit par nuire à la relation avec la marque. De plus, l’utilisation intensive des données personnelles sans apporter de réelle valeur peut aussi entraîner de la méfiance et rendre les consommateurs moins réceptifs aux offres.