Dans une époque où l’intelligence artificielle est de plus en plus puissante et prend de plus en plus de place, de nombreux domaines se voient menacés. En effet, ce progrès croissant concurrence certaines professions comme les traducteurs, les interprètes… Mais il menace surtout les métiers dits « créatifs », comme les producteurs de musique, les graphistes, les doubleurs ou même les peintres. De nos jours, quiconque peut générer une image en la décrivant simplement à un logiciel qui utilise l’IA. Mais alors, quels moyens les « vrais artistes » emploient ils pour se défendre face à la montée de l’IA ?

En m’intéressant à ce sujet, j’ai découvert l’histoire de Jingna Zhang, photographe et activiste. En 2022, frustrée par la prolifération de l’art généré par l’IA sur certaines plateformes qui refusent de l’interdire et soutiennent même la recherche dans ce domaine, Jingna a réagi. Impliquée dans des actions en justice contre des entreprises d’IA pour appropriation d’œuvres d’art, elle a lancé Cara, une plateforme dédiée aux artistes où l’art généré par l’IA est exclu. Cara intègre aussi des outils comme Glaze pour protéger les œuvres contre le scraping (extraction de données) par l’IA.